Le poêle à bois nécessite un minimum d’entretien pour diverses raisons. Il s’agit de maintenir sa performance en matière de chauffage et de permettre aux habitants d’être en sécurité. L’entretien d’un poêle à bois est appelé le « ramonage » et doit s’effectuer à une fréquence donnée. Quelle est cette fréquence ? En quoi consiste cette opération ? Est-il obligatoire de réaliser le ramonage d’un poêle à bois ? Éléments réponse dans cet article.
Qu’est-ce que le ramonage d’un poêle à bois ?
Le ramonage d’un poêle à bois consiste en quatre principales étapes :
- Ramoner le conduit : le but est de retirer un maximum de résidus et de déchets de combustion qui se retrouvent dans le conduit d’aération. Pour cela, le professionnel se sert d’une canne ou d’un outil adapté comme une perche dotée d’un hérisson ;
- Démonter et nettoyer le déflecteur : à ce stade, l’objectif est de retirer un maximum de résidus et de cendre ;
- Nettoyer les canaux de circulation de fumée : le spécialiste procède au démontage des trappes qu’il nettoie grâce à un goupillon avant de les remettre en place ;
- Contrôler le fonctionnement de l’appareil et du tirage : au terme de l’entretien, le professionnel met le poêle à bois en marche et contrôle de l’extérieur que la fumée s’évacue correctement par la cheminée.
Une fois toutes les vérifications effectuées, le professionnel élabore le certificat de ramonage qui prouve que le système est nettoyé et fonctionne correctement.
Le ramonage de poêle à bois est-il obligatoire ?
https://youtu.be/2WIKMOXY018?si=QUyKFgnTNVunAyIH
Depuis juillet 2023, le ramonage des poêles à bois est désormais obligatoire. Le décret stipule que les poêles à bois soient entretenus par des spécialistes et certifiés minimum une fois par an. Le ménage conserve le certificat de ramonage comme preuve jusqu’au prochain nettoyage pour prouver à l’assureur qu’il est à jour en cas d’incendie dans la maison. Lorsque le ramonage de la poêle n’est pas réalisé, le ménage court le risque de pénalités, dont une contravention de catégorie 3.
L’amende peut s’élever jusqu’à 450 €. Le ménage court également le risque d’un refus de prise en charge par l’assurance si un incendie survenait. Pour toutes ces raisons, il est conseillé de réaliser le ramonage de son poêle à bois comme indiqué par la loi. Les avantages de cette opération visent aussi au renforcement de la sécurité du logement, au prolongement de la durée de vie du système et au maintien de ses performances.
À quelle fréquence effectuer le ramonage de son poêle à bois ?
Depuis le décret du 20 juillet 2023 sur le ramonage des poêles à bois, la fréquence de nettoyage de ces systèmes exigée par la législation est d’une fois par an. Toutefois, il est conseillé de réaliser cette opération deux fois par an. La première doit se faire avant la période d’usage et la deuxième après la période de chauffe.
La période de chauffe se situe entre novembre et mars et constitue le moment où le poêle est en marche. En dehors de cette période et avant l’usage en période hivernale, il est conseillé un deuxième ramonage. Cette opération nécessitant des compétences particulières et surtout une certification, elle doit s’effectuer par un professionnel agréé RGE. Le ménage peut réaliser des ramonages complémentaires, mais ces derniers ne sont pas pris en compte, car non certifiés par un professionnel.
Articles similaires
- Pourquoi et comment désembouer un radiateur ?
- Fabrication d’un récupérateur de chaleur pour un poêle à bois : notre petit guide
- Granulés de bois : tout ce que vous devez savoir sur ce combustible écologique
- Comment calculer la charpente en bois à une pente ?
- Est-il possible de se faire couper ses arbres gratuitement dans son jardin ?
Elisa est une passionnée de décoration et d’art floral, offrant des idées inspirantes pour embellir tous les coins de la maison.
